Formation technique en informatique X41 Le cours technique X41-tech
1. Bases en technique 2. Techniques d'atelier 3. Techniques réseaux 4. Techniques spécifiques
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25. Introduction aux réseaux informatiques

Dans les parties précédentes, nous avons vu les ordinateurs seuls. Cette partie va débuter la mise en réseaux des ordinateurs sous Windows. Nous allons parler des bases en matériels, logiciels et protocoles. Ceci n'est pas à proprement parler un cours réseaux mais des bases nécessaires pour créer des réseaux sous Windows.

Les différentes parties reprennent

  1. Les réseaux Ethernet (normes, vitesse et dépannage) des cartes, switch et routeur
  2. Les réseaux sans fils Wifi normes et vitesses, dépannage, points d'accès
  3. Les types de réseaux logiciels: Workgroup, groupes résidentiels ou serveur dédiés sous Windows
  4. Quelques problèmes spécifiques aux réseaux, exercice

1. Qu'est-ce qu'un réseau?

Un réseau est une connexion entre plusieurs ordinateurs. La connexion peut-être un câble (réseaux Ethernet, CPL) ou sans fils et permet de communiquer entre ces ordinateurs.

Le but est de partager des données, d'utiliser le même périphérique (typiquement une imprimante mais d'autres sont possibles), d'utiliser une seule connexion Internet entre plusieurs PC ou même un logiciel utilisable simultanément entre plusieurs utilisateur (on parle de serveur d'application).

On regroupe les types de réseaux de différentes manières. La première reprend le type de partage et est basée sur le système d'exploitation utilisé.

  1. Les réseaux points à points permettent le partage des données de chaque PC à partie des autres. C'est ce qu'on appelle des groupe de travail ou Workgroup, implantés dans toutes les versions de Windows, résidentiels pour Seven (même principe juste la sécurité qui a été modifiée).
  2. les réseaux lourds utilisent un ou plusieurs ordinateurs dédiés qu'on appelle serveurs. Ces ordinateurs utilisent un système d'exploitation dédié réseau comme Windows 2003 ou 2008 et des versions spécifiques de Linux. Les accès sont nettement plus sécurisés.
  3. Les clouds computing sont des serveurs répartis sur Internet qui permettent à des utilisateurs de travailler à distance en répartissant la charge entre plusieurs serveurs.

La deuxième est basée sur la distance (même si c'est un peu plus complexe en pratique). On parle de LAN pour les réseaux locaux (au sein d'une même entreprise) et de WAN pour des multiples réseaux locaux reliés entre eux.

2. Les liaisons et connexions.

Pour relier ces ordinateurs entre eux, différentes solutions sont possibles. La première reprend des fils (coaxiaux pour les plus anciens, paires téléphoniques en cuivre et fibre optique. La deuxième, avec une portée un peu plus limitée la plupart du temps, utilise les ondes hertziennes pour connecter les appareils sans fils.

La première partie reprend les réseaux Ethernet utilisés en local suivant différentes normes que nous verrons dans un chapitre à part mais aussi d'autres types utilisés notamment pour la communication longue distance. Dans tous les cas, une carte réseau est implantée dans l'ordinateur qui dépend du type de liaison utilisée.

La deuxième partie reprend tous les réseaux Wifi avec une portée limitée mais aussi des connexions 3G (vues avec les connexions Internet) et des réseaux longues portées comme le Wimax ou même les connexions Internet via satellite.

3. Le protocole

Pour dialoguer entre-eux, les appareils connectés doivent pouvoir se comprendre, utiliser un même langage. Le protocole permet justement ce dialogue. Le protocole le plus utilisé actuellement est le TCP/IP: IP reprenant l'adresse d'un ordinateur, TCP reprenant le transport des données entre ordinateurs. 

Commençons par IP. La version actuelle est l'IPV4 et se base sur une suite de 4 chiffres variant de 0 à 255: par exemple 192.168.1.1. Toutes les adresses ne sont pas utilisables, notamment celles terminant par 0 et 255. Les adresses sont regroupées en classes. Seuls les ordinateurs dans la même classe d'adresse peuvent communiquer entre eux.

En plus, on utilise un masque de sous-réseaux qui permet de faire différents mélanges dans les classes d'adresses. Pour une connexion entre deux machines de même classes d'adresse, il doit être identique. Son utilisation dépasse ces notes de cours.

Les configurations standards sont comme adresse 192.168.0.X, 192.168.1.X (x varie de 1 à 254) avec comme masque de sous-réseau 255.255.255.0.

L'adresse IP et le masque de sous réseau sont affichées sur une machine par la commande IPCONFIG sous DOS.

L'IP V6 n'est utilisé actuellement que sur Internet en parallèle avec IP V4 mais devrait le supplanter dans les années futures. Elle est basée sur une adresse sur 128  bits, codée sous forme de 8 suites de 4 chiffres en hexadécimal séparés par : ceci va permettre d'augmenter le nombre d'adresses disponibles.

Ce cours ne reprenant que le matériel et l'administration de Windows, nous en resterons là. Pourtant, la communication réelle entre les équipements n'utilise pas réellement IP mais bien l'adresse MAC spécifique à chaque carte. Cette adresse MAC utilise 6 chiffres variant de 0 à 255 (0 à FF en hexadécimal). IP ne faisant que la translation via une table de correspondance entre la machine et cette adresse unique. Pour connaître l'adresse MAC d'une carte, vous pouvez utiliser la commande IPCONFIG / ALL sous DOS. La table de correspondance des machines connectées s'affiche par la commande arp-a (toujours dans une fenêtre DOS). C'est également de cette manière que fonctionnent les switchs réseaux.

4. Quelques terminologies et différences de vocabulaires.

Un serveur DHCP est intégré dans un routeur ou un serveur réseau et permet d'attribuer aux stations connectées une adresse IP automatiquement si l'ordinateur est configuré en automatique comme ci-dessous dans ses propriétés TCP/IP.

Un serveur DNS est lié à Internet, c'est un ordinateur qui met en correspondance un nom de site avec une adresse IP. On en utilise généralement deux, un primaire et un secondaire qui sert de sécurité. Le plus souvent, votre fournisseur d'accès vous propose ce type de serveur. Les adresses sont le plus souvent détectées automatiquement par le routeur Internet et renvoyé aux ordinateurs du réseau locaux via le serveur DHCP intégré.

Un serveur proxy a deux utilisations. La première et la plus ancienne est une sorte de cache. Les pages visitées sont mémorisées sur un serveur spécifique et renvoyées directement lors de la demande suivante de cette page. Ceci améliore en théorie la vitesse de navigation mais seulement si la page que vous visité est déjà en mémoire: cette solution est utilisée par quelques serveurs réseaux internes d'entreprises. En pratique, ceci ralentit la navigation, surtout si vous ne visitez pas que des pages très visitées. La deuxième utilisation est liée au masquage de votre adresse IP lors de votre navigation. Le serveur internet de détecte que l'adresse du Proxy et pas votre véritable adresse, vous rendant anonyme sur Internet (sauf les cookies qui continuent à s'implanter dans votre ordinateur). Cette méthode n'est pas non plus toujours légitime. Elle est utilisée par des logiciels spéciaux pour modifier le contenu des sites visités via la configuration du navigateur (on parle ici de sécurité Internet avec par exemple des modifications du contenu des pages effectivement visitées) mais aussi via des connexions sur des sites spécialisés, on parle aussi de masquer son adresse IP (fausses annonces, téléchargement interdits de musique et film - une des méthode utilisée par les fraudeurs depuis le vote de la loi française Hadopi pour protéger les musiciens et cinéastes). Un technicien (ou un gestionnaire de site Internet) doit de toute façon se méfier des serveurs proxy.

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